Bernadette Gruson en résidence au Cube

Bernadette Gruson en résidence au Cube

Grâce à une entente de coopération dans le domaine du théâtre pour l’enfance et la jeunesse entre le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Centre international de recherche, de création et d’animation de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, Le Cube a le plaisir de recevoir en résidence tout l’automne l’autrice française Bernadette Gruson.

Cette entente de résidences croisées répond au mandat international du Cube, en s’ouvrant sur la francophonie et en permettant à des auteurs et autrices de se vouer exclusivement à la pratique de leur art dans un nouvel environnement stimulant.

Pour les deux prochains mois, Bernadette Gruson se penchera sur une oeuvre destinée au public adolescent et qui aborde le nécessaire sujet du consentement. Vous pourrez suivre l’évolution de sa démarche et ses réflexions dans la section Traces.

 

LA CHARTREUSE

Le Centre international de recherche, de création et d’animation de la Chartreuse est un lieu majeur de résidences consacrées à l’écriture dramatique en France et en Europe. Une soixantaine de résidences d’auteurs et de compagnies s’y déroulent chaque année et de grandes œuvres y ont été élaborées.

 

BERNADETTE GRUSON

Cadette d’une fratrie de neuf enfants, Bernadette sera toujours la petite dernière, ce qui lui permet de garder perpétuellement un pied dans l’imaginaire et le jeu. Adolescente c’est avec la danse qu’elle apprend, non par cœur, mais par corps. Une licence de biologie plus tard, elle choisit la recherche artistique et part aux Etats Unis. Après plusieurs années à l’étranger, elle entre en 2002 au Samovar, école de clown et de théâtre basée sur la pédagogie Jacques Lecoq.

En 2006, elle crée sa compagnie et cherche à donner à sa démarche le sens du mot russe Zaoum « au delà du regard ». Au delà des disciplines, elle repousse les frontières de la représentation entre création, performance et médiation. Son travail interroge notre manière d’envisager l’être, l’autre, le corps, la sexualité, les conditionnements et notre manière d’en parler ou de les taire. Derrière leur comique et leur apparente légèreté, chaque création, performance ou exposition nous renvoie mine de rien à nous-mêmes, en soulevant des questions sociétales et citoyennes pas toujours si légères que ça.

Partager cette publication